Les quelques notes qui suivent ne sont que cela, expliquant le ton docte qui ne m'habite pas.
Lorsque la main rejoint l'esprit, je pense qu'un phénomène mutagène s'opère, - nos visions acquérant plus rapidement de la pénétration. Si la psychologie doit permettre de lire les hommes, alors elle devrait rompre avec la philosophie et commencer son apprentissage par l'observation active des animaux (et peut-être même des plantes) avant de se mêler aux foules et aux individus pour en extirper les formules de fonctionnement : les codes. La question de la réfutabilité de Popper et notre propre synthèse, tirée des travaux d'Anokhine (UNESCO/SS/3.244.1/h/45 du 16 décembre 1966) confirmeraient que l'on apprend grâce aux erreurs (seule la confrontation dans le théâtre du réel dévoile les réalités plus fortes) ; et, dans une plus large mesure, qu'on évolue du fait des insatisfactions, ce qui est le syndrome de l'artiste.
Le phénomène humain, social, est très simple à comprendre. Il se résume à une volonté de puissance, qui dépend, de l'intérieur, par la santé (le niveau énergétique), et à l'extérieur, par des forces également, - des //courants// pourrait-on dire. De sorte que s'opère une résultante, à la fois modelant les chaires et l'âme, à la fois modelant les paysages. Toutes ces transfigurations s'atteignent et dessinent un visage, un sillage qu'on appelle destin. Pour mieux comprendre cette idée, il faut réaliser que l'équilibre n'existe que dynamiquement. Les forces de conservation n'ont qu'un rôle retardateur. Et l'homme avance, d'autant qu'il se sent poussé par le temps. Certes, les disparités sont grandes entre tous les hommes ; mais il faut regarder leurs interactions comme on observe l'équilibre planétaire : un ensemble aux lois somme toute simples, car régies par l'énergie et la masse. Quand on porte délicatement la cuiller sur la surface de la tasse de café, l'écume s'y trouve attirée. De même, on peut imaginer une semblable interaction au sein d'idées dont les masses sont très dissemblables. Et ainsi va le monde... continuellement en ruptures.